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metropole du grand paris (mgp) - Page 7

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : LES ELUS INQUIETS FACE AUX COMPLEXITES BUDGETAIRES CREES PAR LA METROPOLE

    Les débats au Conseil municipal de Mercredi dernier ont été d’une grande hauteur de vue, dans un esprit républicain, sans polémique inutile entre majorité et opposition municipale. D’autant plus qu’il s’agissait de débattre des orientations budgétaires avec une intervention liminaire du maire, une longue présentation de prés d’une heure du 1er maire adjoint aux finances, et les interventions de l’opposition  sur lesquels reviendra le blog

    Dans les grandes lignes, le budget 2017 devrait se monter à 43,15 M€ en fonctionnement et 6,09 M€ en fonctionnement.  Bernard Gauducheau (UDI) et Bertrand Voisine (LR)  ont mis en avant tout d’abord  le désengagement massif de l’Etat : « la perte cumulée depuis 2013 atteint quasiment les 2 M€ au seule titre de la DGF » ont-ils indiqué. « Depuis 3 ans, on navigue à vue car on est dans l’incertitude. On n’a jamais connnu cela. D’autant plus que la complexité de note gestion financière s‘est accru avec la création de la MGP (Métropole du grand Paris) alors qu’on aurait pu simplifier les choses. Mais cela ne pourra pas durer ainsi. Sans parler des élections qui ont tout arrêté et rajouté à l’incertitude» ajoutait le maire dans la discussion générale.  Ensuite la vente des terrains A.Briand (16,2 M€) mais aussi Mary Besseyre (5,2 M€)  qui a permis de réduire de 50% la dette de la commune, sans emprunt toxique à la différence de beaucoup de communes,  et de retrouver des marges d’actions. Enfin la réduction de certains postes de dépenses sans diminuer la qualité de services grâce à la mise en place de nouveaux modes de gestion ou de fonctionnement etc …. Anne Laure Mondon (PS) leur a reproché « d’expliquer à chaque fois depuis 4 ans, que tous les maux sont dûs à F.Hollande (asséchement inlassable des collectivités locales, cure d’austérité) alors que la France a pu économiser 5 Milliards d’euros durant ce quinquennat » auquel a répondu Boris Amoroz en les renvoyant dos à dos : « Ces cures d’austerité remontent à plusieurs législatures. Je pense même que c’est une volonté délibérée ».

    « Ce sont bien les emprunts contractés qui ont réduit les marges de manoeuvres de la commune. Le produit des cessions de terrains ne peuvent pas servir de variable d’ajustement pour réduire la dette et l’emprunt. On aurait pu garder les terrains Mary Besseyre »  selon Anne Laure Mondon (PS) . « Et imaginer un lieu pour les vanvéens, pour les associations, les animations » a ajouté Lucile Schmid (EELV). Le maire avait même imaginé un lieu culturel comme une médiathéque – avec le concours de Hachette Livre -  lors de la campagne des élections municipales de 2014. Mais les promesses électorales … ! Heureusement  Françoise Saimpert (LR) était là pour  affirmer « urbi et orbi » que « les associations représentées par le CLVA ne réclament pas de maison des associations. Le PHARE est un lieu d’acueil prisé par toutes ! ». Fermer le ban ! Dans le débat général, Bernard Gauducheau (UDI) a précisé que « Aristide Briand  n’était pas, au départ, une réserve foncière ! L’idée de la vente était de financer l’aménagement de l’îlot Cabourg. Comme nous avons pu aller plus loin, nous en avons profité pour désendetter la commune, on a pu reconstruire le conservatoire et le terrain de l’ancienne école de musique permettra de répondre à un besoin de logements  et de service public communal  en réservant des espaces publics ». Tout en faisant remarquer que « si les missions assumées par les communes diminuent, on ne va pas créer de nouveaux équipements et services » face à un Boris Amoroz qui défendait (comme toujours) le service public (communal) en s’élevant contre la privatisation de la cantine de l’école Larmeroux.

    A l’occasion de ce DOB 2017 mais aussi de deux autres délibérations sur le rapport d’observations de la CRC (Cour Régionale des Comptes) d’Ile de France sur la gestion de GPSO avant qu’elle devienne un EPT(Etablissement Public Territorial), le 1er Janvier 2016, et le pacte financier avec l’EPT GPSO, l’ensemble des élus ont fait part de leurs inquiétudes vis-à-vis du terrain intercommunal particulièrement bouleversé depuis la mise en place de la MGP , qui a rendu délicate la préparation de ce budget. « La situation de l’EPT GPSO, partenaire indispensable de notre commune, est ainsi devenu particulièrement compliquée : Il doit aujourd’hui supporter des dépenses dynamiques alors qu’il a été dépossédé des 2/3 de ses recettes dynamiques compensées par des dotations rigides sur lesquelles il ne peut influer » constatait Bernard Gauducheau (UDI).  Anne Laure  Mondon  (PS) a souhaité une vigilance sur GPSO qui aura des conséquences les finances de la commune et le personnel communal. D’autant plus qu’un mécanisme de perception et de redistribution, sans réelle logique, tout fait incompréhensible pour le citoyen contribuable – et mêmes les élus – risquent rapidement de montrer ses limites  comme l’a reconnu le maire qui constatait que « Vanves a connu une belle dynamique avec GPSO. L’avenir est plus sombre ! »

    Et c’est c’est bien là, la question qui commence à tarauder les 130 maires de la MGP : Justement si celle-ci n’est pas une menace pour l’autonomie communale (financière ret gestionnaire)  parce que c’est justement un EPCI, c’est le cas des Territoires qui ont le statut d’Etablissement Public Territoire (EPT). Et c’est la question posée par les PLU intercommunaux, le droit de préemption enlevé aux maires au profit des EPT,  les 40 Offices communaux qui devront être gérés par ces derniers. « Ils ont hérité de compétences stratégiques alors qu’ils doivent assumer des compétences de gestion » commencent ils à expliquer.   

  • VANVES ET MALAKOFF S’INQIETENT DU NOUVEAU VELIB’ QUI S’ETEND SUR L’AIRE DE LA METROPOLE DU GRAND PARIS

    Le maire de Vanves et sa collégue de Malakoff sont intervenu, vendredi  dernier lors du Conseil Métropolitain de la MGP (Metropole du Grand Paris) qui vient d’adhérer au syndicat mixte Vélib’ Métropolitain. Elle montre ainsi sa volonté que ce service lancé voilà 10 ans en Juillet prochain soit étendu à l’aire métropolitaine à un moment où son marché est en cours de renouvellement. La métropole interviendra lorsqu’une commune souhaitera accueillir des stations vélib’, en lui versant une subvention de 10 000 € par station créée. Bernard Gauducheau (UDI) a souhaité  lever une ambiguïté en demandant « ce qu’il en est des anciennes stations » comme c’est le cas dans sa commune. Patrick Ollier (LR) président de la MGP  l’a rassuré en précisant qu’avec « le changement de statut, toutes les anciennes stations seront considérées comme nouvelles ». D’autant plus que le nouveau vélib ‘  « grand parisien » sera plus intelligent, plus économe en énergie,  électrique  pour 30% d’entre eux, connectés avec  de nouveaux systèmes d’attaches pour lutter contre le vol et la fraude selon les propositions faîtes par les 3 sociétés  candidates au marché public, plus nombreux (22 000 contre 18 000) et d’une autre couleur

    Mais voilà, si « cette adhésion au Syndicat mixte Autolib’ et Vélib’ Métropole est une excellente idée et répare une anomalie, la mise en place de Vélib’2 met certaines collectivités face à une difficulté : Les hypothèses de financement retenues restent à l’heure actuelle un obstacle pour elles. Toutes les communes n’auront pas les moyens de payer jusqu’à 30 000 € par an par station en ces temps de disettes budgétaires. Afin de favoriser ce mode de transport doux, les communes les moins aisées, comme celles éligibles à la DSU, devraient pouvoir bénéficier d’un coût de station modulé par exemple. Cela permettrait de garantir un nombre de stations dense quelque soit le niveau de richesse du territoire » a expliqué Jacqueline Belhomme (FG/PC) maire de Malakoff qui est aussi intervenu dans le débat « Nous touchons ici encore du doigt les inégalités territoriales de notre métropole…. Le projet de mettre à disposition une flotte de 30 % de vélo électrique dans Vélib’2 est un progrès. Je regrette cependant que les membres du Syndicat n’aient examiné que l’hypothèse de vélos très connectés, plus coûteux au final, au détriment du développement territorial de Vélib’ » a-t-elle indiqué

  • VANVES RECOIT UNE SUBVENTION DE LA METROPOLE POUR LUTTER CONTRE LE BRUIT FERROVIAIRE

    Vanves recevra une subvention de la Métropole du Grand Paris (MGP) de 300 000 € avec Malakof pour résorber le bruit ferroviaire via leurs deux territoires, Grand Paris Seine Ouest et Vallée Sud Grand Paris, comme 31 projets. Ainsi un   Fonds d’investissement métropolitain a été instauré par la MGPO afin de soutenir les projets des communes et des territoires dans les compétences et les priorités affichées de la Métropole, c’est-à-dire en 2016 le développement durable, la rénovation thermique et le développement économique. Un Comité d’examen des dossiers du Fonds d’investissement métropolitain chargé de l’analyse de dossiers s’est déjà réuni à 3 reprises. Et le bureau de la MGP a décidé d’engager  un montant de 6 528 500 €. En espérant que ces 300 000 € permettront d’accélérer ce dossier qui est un véritable serpent de mer depuis son lancement.

    Mais voilà, c’est la ville de Malakoff qui devrait surtout en profiter, car il s’agit de réagir à la montée en puissance des voies TGV et de renforcer le mur anti-buit datant des années 80 qui n’est plus aussi  efficace contre le bruit des turbines des TGV  lorsqu’ils s’arrêtent au signal 503, et qu’entendent bien les vanvéens qui habitent le long des voies ferrées. Cette subvention  devrait permettre de rehausser ce mur anti bruit